Page 7 - coloscopies-ideales-et-evitables-reponses
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gastroentérologue peut faire lui-même l’anesthésie.
L’anesthésie jusqu’au bout de la procédure et non jusqu’au bout de la montée est
indispensable pour examiner au retrait toutes les partie du colon avec la même
aisance.
Il est démontré que la concentration de l’aide opératoire regardant l’écran augmente
le nombre de polypes détectés. Pour ces raisons le nom de l’anesthésiste et le nom de
l’aide opératoire doivent apparaître sur le compte rendu.
7) Comment augmenter les performances de la coloscopie de dépistage des polypes
rectocoliques (préparation, durée de l’examen notée, prise de photos de l’orifice
appendiculaire, pourcentage d’examen complet, examen colon droit, rétrovision)?
Il faut viser une qualité de préparation parfaite avec un score de Boston de 9/9 grâce
à l’aspiration du liquide résiduel et au nettoyage complémentaire à la pompe haut
débit .
Le coloscope doit voir l’orifice appendiculaire (et pas seulement le bas fond caecal)
présent même chez l’appendicectomisé. Une photo doit le confirmer. Un opérateur
entraîné atteint cet orifice dans plus de 95% et même 99% des cas. La présence sur les
dernières gamme Olympus de raidisseur augmentant si besoin la rigidité du tube, aide
la progression. L’habileté de l’aide opératoire à exercer une contre-pression
abdominale pour éviter le bouclage de l’endoscope, accroit aussi les performances.
L’insufflation à l’eau et non à l’air, ou le recours à un gastroscope de fin calibre,
permettent de dépasser les sigmoïdes trop tortueux ou fixés.
Le colon droit où siègent électivement les polypes plans menaçants doit être
particulièrement bien examiné. Une étude récente a montré que 2 passages à droite
augmentaient le taux de polypes trouvés de 10%. Il faut également se méfier du
sigmoïde très tortueux qui risque de défiler trop vite au retrait.
La rétrovision dans le colon droit et dans le rectum permet d’examiner les espaces
morts derrière les haustrations ou l’angulation anorectale.
Il est aisé de réaliser si besoin une gastroscopie en même temps que la coloscopie
mais la gastroscopie systématiquement associée est illogique. Elle augmente le temps
d’anesthésie. L’insufflation par le haut rend la coloscopie moins aisée et augmente les
douleurs abdominales post-procédures. La purge peut négativer la recherche d’HP sur
les biopsies. Enfin le cancer gastrique, 6 fois moins fréquent que le cancer colique en
France, ne justifie pas une prévention systématique hors des populations à risque.
8) Sur quels critères les autorités de santé peuvent-elles juger les qualités d’un
endoscopistes aux USA et bientôt en France?
Le taux d’adénomes détectés sur l’ensemble de ses actes doit atteindre 25% dont au
moins 5% d’adénomes festonnés.
La détection chez les sujets à haut risque et surtout à très haut risque peut être
améliorée par la coloration à l’indigo-carmin (chromo-endoscopie). Elle est médico-
légale dans ce dernier cas. Le colorant est injecté par le canal opérateur du coloscope
L’anesthésie jusqu’au bout de la procédure et non jusqu’au bout de la montée est
indispensable pour examiner au retrait toutes les partie du colon avec la même
aisance.
Il est démontré que la concentration de l’aide opératoire regardant l’écran augmente
le nombre de polypes détectés. Pour ces raisons le nom de l’anesthésiste et le nom de
l’aide opératoire doivent apparaître sur le compte rendu.
7) Comment augmenter les performances de la coloscopie de dépistage des polypes
rectocoliques (préparation, durée de l’examen notée, prise de photos de l’orifice
appendiculaire, pourcentage d’examen complet, examen colon droit, rétrovision)?
Il faut viser une qualité de préparation parfaite avec un score de Boston de 9/9 grâce
à l’aspiration du liquide résiduel et au nettoyage complémentaire à la pompe haut
débit .
Le coloscope doit voir l’orifice appendiculaire (et pas seulement le bas fond caecal)
présent même chez l’appendicectomisé. Une photo doit le confirmer. Un opérateur
entraîné atteint cet orifice dans plus de 95% et même 99% des cas. La présence sur les
dernières gamme Olympus de raidisseur augmentant si besoin la rigidité du tube, aide
la progression. L’habileté de l’aide opératoire à exercer une contre-pression
abdominale pour éviter le bouclage de l’endoscope, accroit aussi les performances.
L’insufflation à l’eau et non à l’air, ou le recours à un gastroscope de fin calibre,
permettent de dépasser les sigmoïdes trop tortueux ou fixés.
Le colon droit où siègent électivement les polypes plans menaçants doit être
particulièrement bien examiné. Une étude récente a montré que 2 passages à droite
augmentaient le taux de polypes trouvés de 10%. Il faut également se méfier du
sigmoïde très tortueux qui risque de défiler trop vite au retrait.
La rétrovision dans le colon droit et dans le rectum permet d’examiner les espaces
morts derrière les haustrations ou l’angulation anorectale.
Il est aisé de réaliser si besoin une gastroscopie en même temps que la coloscopie
mais la gastroscopie systématiquement associée est illogique. Elle augmente le temps
d’anesthésie. L’insufflation par le haut rend la coloscopie moins aisée et augmente les
douleurs abdominales post-procédures. La purge peut négativer la recherche d’HP sur
les biopsies. Enfin le cancer gastrique, 6 fois moins fréquent que le cancer colique en
France, ne justifie pas une prévention systématique hors des populations à risque.
8) Sur quels critères les autorités de santé peuvent-elles juger les qualités d’un
endoscopistes aux USA et bientôt en France?
Le taux d’adénomes détectés sur l’ensemble de ses actes doit atteindre 25% dont au
moins 5% d’adénomes festonnés.
La détection chez les sujets à haut risque et surtout à très haut risque peut être
améliorée par la coloration à l’indigo-carmin (chromo-endoscopie). Elle est médico-
légale dans ce dernier cas. Le colorant est injecté par le canal opérateur du coloscope