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Les sujets suspects de polypose adénomateuse familiale (PAF) doivent être dépistés
dans l’enfance et colectomisés avant 20 ans s’ils sont atteints d’une forme complète.
3) Rectorragies, Hémoccult au Guaiac de la campagne de dépistage, recherche de sang
dans les selles au laboratoire par méthode immunologique et coloscopie.
Le saignement est le seul symptôme pouvant révéler les adénomes coliques bénins
lorsque par chance ils en donnent.
A partir de 35-40 ans, quelque soit le type de saignement, qu’il y ait ou non une cause
anale, la recherche d’un adénome prénéoplasique est nécessaire. La coloscopie est la
méthode la plus sensible et la plus spécifique. Elle dépiste également les polypes
plans peu accessibles à la coloscopie virtuelle.
Le test Hémoccult de la campagne de dépistage a plus de 40 ans. Il est chimique avec
méthode au Guaiac et colore l’hème quelle que soit son origine. Il doit être fait 3
jours de suite. Il ne dépiste qu’un cancer colorectal sur 2 et moins d’un quart des
adénomes avancés (supérieurs à 10 mm ou avec un contingent villeux ou en dysplasie
de haut grade). Un test négatif n’est donc pas protecteur au niveau individuel, ni
immédiatement pour dépister un cancer avéré, ni dans l’avenir pour le prévenir.
Toutefois s’il est répété tous les 2 ans dans une population, il finit par diminuer de 10
à 30% la mortalité par CCR de cette population dans certaines études (mais pas dans
toutes) selon leurs modalités (test réhumidifié ou non) et le lieu où elles sont faites. Si
le test est positif (2% des testés entre 50 et 75 ans) une coloscopie est nécessaire. Si
la coloscopie est négative, une gastroscopie simultanée est logique. Même ainsi le
taux de faux positif est supérieur à 50%.
La recherche de sang dans les selles par méthode immunologique a une trentaine
d’année. C’est la méthode utilisée par les laboratoires. Elle est spécifique de
l’hémoglobine humaine. Une seule selle suffit. Elle dépiste près de 80% des CCR mais
n’est pas plus sensible que l’Hémoccult pour dépister les polypes menaçants.
Probablement car une proportion élevée de ces adénomes ne saigne pas ou pas
suffisamment.
A partir de 2014 il était prévu de remplacer le test au Guaiac de la campagne de
dépistage par un test immunologique.
La recherche d’ADN néoplasique colique dans les selles est étudiée depuis plus de 10
ans. Elle est performante, y compris pour les polypes, si de nombreux antigènes sont
testés après congélation de la selle. Cette méthode n’est pour l’instant pas applicable
en pratique quotidienne.
4) Chez les non fumeurs, le cancer colorectal est la 1ère cause de mortalité par cancer
chez l’homme et la 2ème chez la femme. Dans quelle proportion le nombre de
colectomies pour cancer a-t-il baissé aux USA depuis 10 ans et comment?
dans l’enfance et colectomisés avant 20 ans s’ils sont atteints d’une forme complète.
3) Rectorragies, Hémoccult au Guaiac de la campagne de dépistage, recherche de sang
dans les selles au laboratoire par méthode immunologique et coloscopie.
Le saignement est le seul symptôme pouvant révéler les adénomes coliques bénins
lorsque par chance ils en donnent.
A partir de 35-40 ans, quelque soit le type de saignement, qu’il y ait ou non une cause
anale, la recherche d’un adénome prénéoplasique est nécessaire. La coloscopie est la
méthode la plus sensible et la plus spécifique. Elle dépiste également les polypes
plans peu accessibles à la coloscopie virtuelle.
Le test Hémoccult de la campagne de dépistage a plus de 40 ans. Il est chimique avec
méthode au Guaiac et colore l’hème quelle que soit son origine. Il doit être fait 3
jours de suite. Il ne dépiste qu’un cancer colorectal sur 2 et moins d’un quart des
adénomes avancés (supérieurs à 10 mm ou avec un contingent villeux ou en dysplasie
de haut grade). Un test négatif n’est donc pas protecteur au niveau individuel, ni
immédiatement pour dépister un cancer avéré, ni dans l’avenir pour le prévenir.
Toutefois s’il est répété tous les 2 ans dans une population, il finit par diminuer de 10
à 30% la mortalité par CCR de cette population dans certaines études (mais pas dans
toutes) selon leurs modalités (test réhumidifié ou non) et le lieu où elles sont faites. Si
le test est positif (2% des testés entre 50 et 75 ans) une coloscopie est nécessaire. Si
la coloscopie est négative, une gastroscopie simultanée est logique. Même ainsi le
taux de faux positif est supérieur à 50%.
La recherche de sang dans les selles par méthode immunologique a une trentaine
d’année. C’est la méthode utilisée par les laboratoires. Elle est spécifique de
l’hémoglobine humaine. Une seule selle suffit. Elle dépiste près de 80% des CCR mais
n’est pas plus sensible que l’Hémoccult pour dépister les polypes menaçants.
Probablement car une proportion élevée de ces adénomes ne saigne pas ou pas
suffisamment.
A partir de 2014 il était prévu de remplacer le test au Guaiac de la campagne de
dépistage par un test immunologique.
La recherche d’ADN néoplasique colique dans les selles est étudiée depuis plus de 10
ans. Elle est performante, y compris pour les polypes, si de nombreux antigènes sont
testés après congélation de la selle. Cette méthode n’est pour l’instant pas applicable
en pratique quotidienne.
4) Chez les non fumeurs, le cancer colorectal est la 1ère cause de mortalité par cancer
chez l’homme et la 2ème chez la femme. Dans quelle proportion le nombre de
colectomies pour cancer a-t-il baissé aux USA depuis 10 ans et comment?
